SERGENT PEPPER'S LONELY HEARTS CLUB BAND

C'était la gloire totale...

Voici les classement de "Sgt Pepper's" en Angleterre pour la période 1994/2004

(Année/Position/Semaine/Ventes)
1994 - 67 - (1) - 47,000
1995 - 63 - (19) - 61,000
1996 - 88 - (31) - 70,000
1997 - 52 - (43) - 74,000
1998 - 30 - (51) - 106,000
1999 - 59 - (44) - 85,000
2000 - 89 - (31) - 61,000
2001 - 114 - (23) - 51,000
2002 - 151 - (14) - 45,000
2003 - 75 - (11) - 40,000
2004 - 130 - (6) - 33,000

Impressionnant, non

Ah ben ça oui, c'est étonnant qu'un album de + de 30 ans se vende à cet échelle, surtout vu que ça ne conserne que l'angleterre !
Bon, en même temps, vu la qualité de l'album

5,329,000
Le seul album a avoir dépassé les 5 millions d'unités en Angleterre

Magnifique photo non

sont y pas mignons nos moustachus ?

Wingspan a écrit:
Magnifique photo non

Les deux sorciers de sgt pepper. Superbe photo

C'est peut être un peu exagérer de dire les deux sorciers... Bien sûr, c'est eux qui ont composé ces magnifiques chansons, mais sans les ingénieurs du son et George Martin, l'album ne sonnerait certainement pas aussi bien.
Ne pas oublier non plus l'apport de George et Ringo qui n'ont pas dû simplement assister aux séances en se tournant les pouces!

L'anniversaire de Paul m'a doné l'occasion de réécouter Sgt Peppers ce que je n'avais pas fait depuis quelques mois
Je n'ai pas vécu les sixties en tant qu'adolescent mais je comprends qu'à l'époque ce disque ait été un réel choc dans le monde musical, qu'il s'agisse du visuel et évidemment de la musique.
Avec le recul, plus que le concept album, plus que les trouvailles techniques de l'époque, plus que l'audace de regrouper des musiques d'univers aussi différents que Within you without you dont j'ai mis longtemps à admettre le choix que le très romantique anglais She s leaving home, plus que les paroles des chansons..., ce que je trouve le plus remarquable, c'est la structure des chansons

Jusqu'à Revolver, la chanson type , c'était le refrain, le pont, la partie musicale en rapport avec le reste de la chanson

Ce sont les Beatles et plus particulièrement Paul, vite suivis par les Beach boys, les Kinks, les Who, les Small faces..., parfois les Stones qui dynamitèrent ce schéma musical en inventant de nouvelles formes de musiques


Dans SGT Peppers, il y a des titres de ce type , le With a little help from my friends qui est la ballade sympa de l'album, Lucy in the sky qui reste un morceau classique, Within you Without you qui reste une chanson hindoue sans originalité particulière à l'exception d'ouvrir la seconde face

Mais le reste est rééllement fabuleux sur le plan de la crativité musicale

SGT PEPPERS: un rock coupée par des instruments à vents qui introduit un passage sans aucun rapport et qui pourtant s'intègre parfaitement et la reprise du titre sur la seconde face

GETTING BETTER et FIXING A HOLE ou Paul pousse chaque ligne de la chaanson au delà de ses limites naturelles

SHE S LEAVING HOME et ces parties quasiment parlées lorsqu'ils évoquent ce que disent les parents

BEEING FOR THE BENEFIT OF MR KYTE et GOOD MORNING GOOD MORNING ou John démontre qu'à partir de parties musicales banales: musique de cirque ou de publicité, il peut construire des chansons chansons imaginatives et d'une audace incroyable

WHEN I M 64, je me souviens du courrier d'une lectrice dans Rock and FOLK peut être qui traitait SGT PEPPERS de chef d'oeuvre d'ennui à l'exception de ce titre
Et pourtant, cette chanson si abordable est quand même d'une créativité peu banale tant au niveau du chant de Paul qui m'a l'air d'avoir été accéléré, que du pont à nouveau sans aucun rapport avec le reste de la chanson dont l'introduction musicale "descendante " demeure un classique du genre

LOVELY RITA dont l'instrumentalisation délirante et les ouvertures chantées ont rarement été égalées

A DAY IN THE LIFE et ses deux parties collées encore une fois sans rapport direct entre elles, ses ponts (j'adore aussi la version de l'anthologie) et sa fin sans fin justement


Bref SGT PEPPERS est l'aboutissement de ce qui avait commencé sur Revolver, sur Tomorrow never knows et surtout Yellow submarine qui n'est pas qu'une chanson pour enfant mais surtout un chef d'oeuvre de créativité au niveau des ponts

C'est la suite de STAWBERRY FIELDS et de PENNY LANE et c'est ce que les Beatles perfectionneront ensuite sur Magical Mystery Tour que ce soit sur le simpliste HELLO GOODBYE( le pont musical et la fin hawaienne), THE FOOL ON THE HILL ou l'on touche au sublime et naturellement I M THE WALRUS ou sur ABBEY ROAD notamment la seconde face

C'est ce type de musique que Paul continuera à nous offrir sur RAM, BAND ON THE RUN ...ou encore maintenat sur BACKYARDS : promise to you girl, toute la chanson ANYWAY...

C'est aussi ce qui aura peut être éloigné John de Paul, le premier n'ayant visiblement été que passagèrement interessé par ce type de chansons, lui préférant des titres plus directs

Les oeuvres majeures de BOWIE (Aladdin sane, hunky dory), de Pink Floyd ou plus recemment de Radiohead sont directement dérivées, avec le génie des auteurs, de SGT PEPPERS

C'est sans doute pour celà que ce disque est toujours considéré comme le plus important, sinon le meilleur (je préfère ABBEY ROAD, par exemple) de l'histoire de la musique pop

eric a écrit:
SGT PEPPERS: un rock coupée par des instruments à vents qui introduit un passage sans aucun rapport et qui pourtant s'intègre parfaitement et la reprise du titre sur la seconde face

Pas d'accord. La structure reste traditionnelle: intro - couplet - pont musical - refrain - couplet - transition du morceau suivant (cette dernière faisant partie du concept de l'album).

eric a écrit:
GETTING BETTER et FIXING A HOLE ou Paul pousse chaque ligne de la chanson au delà de ses limites naturelles

Désolé, mais il me semble bien que GETTING BETTER est de John. "I used to be cruel to my woman, I beat her and kept her apart from the things that she loves" est significatif des rapports que John entretenait avec Cynthia.

FIXING A HOLE reste une chanson traditionnelle: couplet - couplet - refrain - couplet - solo - refrain - couplet - fin

eric a écrit:
SHE S LEAVING HOME et ces parties quasiment parlées lorsqu'ils évoquent ce que disent les parents

Une idée de John... et la chanson reste tout ce qu'il y a de plus traditionnelle quant à sa structure.

Je poursuivrais une autre fois...

Super ... Tu as trouvé une autre cible Ben ???

Non, non. Je fais juste quelques remarques...

8) elles sont pas fausses d'ailleurs ... sauf peut-être pour Getting Better ... il me semble que c'est bien un titre de Paul qui a voulu ...s'encanailler en faisant dans le genre "Rocky macho Bad Boy"... c'est assez courant en R&R ou en Blues ce genre de paroles, sans doute aussi une allusion à John mais pas sûr peut être un hasard ? Au concert de Bercy Paul a présenté cette chanson comme étant sienne ... quelqu"un a-t'il plus d'infos ?

C'est la chanson de Paul mais les réponses sont de John (It can't get much worse)

Rassures toi, Flame, je n'ai pas le sentiment d'être une cible parce que Ben F n'est pas d'accord avec moi sur une de mes approches de Peppers
Je pense , au contraire, que c'est l'intérêt d'un forum que de pouvoir s'exprimer et éventuellement être d'un avis différent.
Ben F comme nous tous a ses goûts musicaux, sa culture musicale et sa façon de voir ce disque et c'est tout

Maintenant, concernant Peppers, j'ai effectivement le sentiment que les différents articles ont toujours plutôt pribilégiés ce que je rappelais au début: le concept album...
De ce que connais de la musique pré-Peppers, il me semble que l'un des aspects les plus interessant de ce disque est de contenir des chansons dont la structure est complètement différente
Soit comme dans le premier titre ou A day in the life parce que les parties musicales bien que parfaitement intégrées recouvrent des univers musicaux complètement différents, soit comme dans Getting better par exemple ou en core plus dans Fixing a hole, parce que les Beatles poussent des lignes musicales jusqu'à des aboutissements inédits notamment dans les refains, soit parce qu'ils inventent des univers musicaux complètement inédits comme dans Lovely Rita

T'inquiète pas non plus CT un Joke en souvenir d'anciennes joutes entre Ben et je ne sais plus qui ...
en fait je suis plutôt Ok avec lui , au niveau des structures des titres il n'y a rien qui sorte de l'ordinaire si ce n'est les collages dans A day in the life et dans Benefit of M Kite ... mais déjà dans Revolver il y avait des bidouillages de consoles

A propos de joutes, nous autres fans de Beatles et plus particulièrement de Paul avons été servis: bataille Beatles/ Stones, John vs Paul, marre des Beatles (période Punk), Paul fait de la soupe (rock and folk), Paul est un gentil , paul...j'en passe et des meilleures: Paul est mort et John est resuscité (si, si je l'ai lu je ne sais plus trop où)
Avez vous de souvenirs, des anecdotes de vos grands débats...
Moi, je me souviens notamment avoir écrit un article de deux pages paru dans feu Best, un bon journal , à sa reparution au moment de la sortie de l'anthologie
De ce type, fan du MC5 et de Ted Nugent que j'avais cloué en lui faisant écouter Helter skelter et I want you puis le reste,
De mes enfants notamment mon fils de 16 ans qui me font bien comprendre les Beatles ... et qui découvrent que May be I m amzed qui a l'air d'être une chanson phare d'une série qu'ils apprécient (reprise par une chanteuse sans trop de voix) a été écrite par Paulo

Je pense que d'autrs anecdotes amusantes me reviendront encore

Pour moi aussi, Pepper est le premier album des Beatles que j'ai possédé.

Quel choc ce fut pour moi

Cet album est tout simplement une bombe, un manifeste de l'enregistrement studio, et qui donnera naissance à des groupes tels que Queen et les Floyds, dont la richesse des albums studio est encore inégalée.

Je dirais que c'est le plus bel écrin que Paul (car c'est à 80% une trouvaille de Paul) pouvait offrir au plus beau bijou qu'on y trouve: She's Leaving Home.

Cette chanson est un témoignage de l'admiration de Paul pour la musique classique (qu'il concrétisera d'ailleurs par la suite) interprétée de la manière la plus sublime qui soit.

Chanson à laquelle répondront d'ailleurs les Beach Boys avec God Only Knows sur l'album Pet Sounds (album qui sera plus que bien accueilli par Paul).

C'est aussi l'album de la consécration du 5ième Beatles, ce bon vieux Georges Martin. Ses arrangements et orchestrations y sont plus riches que jamais, et il y expérimente déjà bon nombre de petits "trucs" qui serviront plus tard à des chansons telles que Strawberry Fields Forever, I Am The Walrus et j'en passe...

LutSa Mr LIBRE
Bienvenu

Allez, je me lance dans ma petite analyse de la bête...

Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band: Une chanson d'une très grande puissance, très hard rock avec sa rythmique de guitare et surtout la voix de Paul (mais qu'est-ce qu'il envoi l'enfoiré!!!), quand tout à coup, et c'est là que le grand Paul McCartney fait son apparition, le bonhomme d'un quatuoer de cors vient se mêler à l'histoire. Polyphonie à trois dans les règles de l'art, et la chanson évolue du mieux qu'elle peut pour aller jusqu'à ce

Cheeeeeeeeeeeeeeeers!!!!

With A Little Help From My Friends: Eh oui, il fallait bien la chansonette à Ringo... Mais sur Pepper, Paul ne veut rien laisser au hasard. Il écrit donc une superbe complainte, et tout à fait dans la tessiture du batteur qui plus est (il faut dire que notre cher Ringo n'est pas un vocaliste de légende :DD ), dans laquelle s'installe un dialogue savoureux entre lui et le duo Lennon/McCartney. Un finesse à déguster sans modération!!!

Lucy In The Sky With Diamonds: Que dire sur ce morceau qui n'ait déjà été dit??? Lennon fait sa traditionnelle incurtion dans le psychédélique, sur un son d'orgamone grinçant, alternant entre voix clair et détimbrée et son du fond du bocal, avant d'être rejoint par la dynamique de Paul... LSD dites-vous? Lennon parle d'un dessin de Julian... moi je crois à la théorie du LSD

Getting Better: Une chanson fort sympathique de Paul, s'inscrivant dans la veine des Beach Boys avec cette ployphonie qui se construit en canon. On ne la sent pas passer je trouve, et ce fameux bourdon qui nous plonge dans la musique indienne est à chaque fois un plaisir.

Fixing A Hole: Paul feri-t-il lui aussi dans cette chanson une allusion à l'univers de la drogue??? On n'est pas sans savoir que Paul, même s'il avait un comportement plus réfléchi par rapport à ça pour ne jamais faire d'excès, a quand-même goûté aux joies de la défonce. Toujours est-il que cette chanson est remarquable par sa complexité harmonique, saupoudrée par un clavecin pétillant.

She's Leaving Home: LE bijou de cet album. La première écoute m'a accrochée, la seconde m'a calmée, et depuis la troisième je suis fan . Ce dialogue entre Lennon et McCartney dans le refrain, ces harmonies de septièmes, neuvièmes même qui se déroulent tout le long de la chanson, ponctuées par une harpe cristaline...
Je me souviens de cette histoire à propos de ce chanteur (quelqu'un pourra peut-être me dire de qui il s'agit) dont le but en musique était d'égaler le génie des Beatles et qui, lorsqu'il a entendu cette chanson pour la première fois, a abandonné la musique. Cette chanson est un carnage, un joyau, une perle

Being For The Benefit Of Mr. Kite: Hihihi, encore du Lennon. Comment faire une chanson? 1°) Promenez-vous dans Liverpool et décollez une affiche de cirque d'un mur. 2°) Recopiez les paroles et mettez-les en musique. 3°)Ajoutez à ça la petite dose d'effets (bandes etc...) et faites reposer à la sauce Martin. Ca y est! Vous tenez un chef-d'oeuvre (Lennon en était particulièrement fier d'ailleurs). J'adore ce morceau, il est de ceux qui vous interpellent à la première écoute. On se croirait dans un cirque funèbre, où les clowns jonglent avec des crânes et les monstres sont nombreux... un cirque à la Tim Burton.
Lennon disait que cette chanson aurait pu figurer sur tout autre album que Pepper... je ne suis pas du même avis. Pour moi, le son de Pepper est pour beaucoup dans cette chanson.

Whithin You Whithout You: Si avec ça on n'a pas compris qu'Harrison est tombé amoureux de l'Inde, on a de sérieuses questions à se poser. Sa voix y est sensuelle, sulfureuse même... une chanson à faire l'amour . Le marriage orchestre à cordes/orchestre indien y est des plus judicieux. La mesure irrégulière dénotte de l'oreille musicale de Georges. Petit bonus pour la section instrumental au centre du morceau.

When I'm Sixtie Four: Le morceau que j'ai préféré à la première écoute, et ce pour la simple et bonne raison que je suis clarinettiste, et que l'accompagnement y est assuré par un quatuor de clarinette. J'ai aussi toujours été séduit par sa consonnance de cabaret anglais. Un kitch avoué, mais tellement savoureux! Ce n'est plus mon favoris maintenant, mais je l'écoute toujours avec un réel délice!

Lovely Rita: Un étrange morceau en vérité... Lennon était-il le seul à savoir écrire des morceaux qui ne ressemblent à rien d'autre??? La preuve que non. Paul nous signe ici une magnifique bizarrerie, mise en relief par les performances buccales de John et Paul. Entre les WIIIZ et les Hâââ de John les Dap Dap Dap de Paul, les savantes interventions de piano... Mention spéciale aux bruits de locomotive pendant "In the cap she looked much older"...

Good Morning Good Morning: Cocoricoooo 1° bis) Ou alors, regardez la télévision et restez bloqué devant une publicité pour des céréales... Et oui, ça marche aussi . Petit clin d'oeil aux musiciens (et à Paul notamment) avec sa mesure à 10/4 (et là, toujours cul-cul, le Lennon?), enrichi par un explosif quatuor de sax... étonnemment enregistré d'ailleurs. Et on fini par le jeu du chat et de la souri... par qui la guitare sera-t-elle mangée???

Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band, Reprise: Le meilleur exemple de la reprise je crois. En effet le tempo est différent, la dynamique y est toute autre... bref ce n'est pas une simple reprise mais un morceau à part entière. De plus, par cette pirouette, Paul referme la boucle du Spectacle du Sergent Poivre qui remballe ses affaires et s'en retourne chez lui, non sans remercier son public.

A Day In The Life (ou "Comment faire d'un boeuf en studio une des chansons les plus réussies de l'histoire du rock?"): Une pure merveille!!! Toute en simplicité... Un piano sobre, mais tellement profond, joué par un Paul McCartney qui a laissé pour l'occasion sa basse à Georges, une guitare dépouillée, dénudée ,et voix expressive comme il n'est pas permis de l'être. "I read the news today, ho boy..." et c'est là que la magie de Ringo opère. Rien... huit malheureux coups de baguettes sur ses toms et sa cymbale... et pourtant!!! Quelle finesse!!! Quelle beauté!!! Quelle simplicité!!! Il nous fait là la preuve qu'il est de la trempe des musicien, et qu'une batterie peut-être tout aussi mélodique qu'une guitare.
Puis le compte à rebours commence... réveil! Paul en profite pour intercaler une de ses fantaisies (pas la meilleure certe, mais qui ne dénature en rien, selon moi, l'esprit de la chanson). Et puis vient le "Haaaaaaaaaa" de Lennon. Un frisson vous parcourt la nuque. Les cuivres se réveillent soudain, et sur un dernier gémissement de John, la chanson reprend son train initial, avec une batterie plus alerte cette fois (sacré Ringo!).
Reglissendo... mais cette fois, c'est vers un accord parfait (qui résonne tout de même 30 bonnes secondes ) qu'il mène l'auditeur... Le rideau est bel et bien tombé, le spectacle est fini...

Au lit tout le monde, le Sergent Poivre en a fini pour cette fois, mais on peut l'entendre rire et plaisanter avec sa bande dans les coulisses, et on sait que la musique retentira bientôt de nouveau...

Mr.Breuly a écrit:C'est aussi l'album de la consécration du 5ième Beatles, ce bon vieux Georges Martin. Ses arrangements et orchestrations y sont plus riches que jamais, et il y expérimente déjà bon nombre de petits "trucs" qui serviront plus tard à des chansons telles que Strawberry Fields Forever, I Am The Walrus et j'en passe...

C'est peut-être vrai au sujet d'I am the walrus, mais au risque de te décevoir, Strawberry fields forever et Penny Lane ont été les premiers morceaux enregistrés au cours des sessions de Sgt Pepper's.

Je suis au courant, merci... mais ça ne change en rien le fait que les "découvertes" de Georges Martin pendant l'enregistrement de Pepper lui ont servi pour les enregistrements futurs...

Je me souviens de cette histoire à propos de ce chanteur (quelqu'un pourra peut-être me dire de qui il s'agit)

Il s'agissait de Brian Wilson, le leader des Beach Boys.
Paul était à Los Angeles le 11 avril 1967, il a rendu visite à Brian lors de l'enregistrement du fameux "Smile", Brain l'avait invité a venir croquer quelques légumes en rythme pour son morceau "Vegetables"...
Il paraitrait meme que Paul aurait enregistrer une partie de basse pour le morceau "On top of old smokey". Ce morceau reste inédit.

Quand Brian lui a demandé sur quoi les Beatles travaillaient en ce moment, Paul s'est mis au piano pour lui interpreter "She's leaving home". La femme de Brian s'est mise a pleurer à la découverte du morceau. Subjugué, Brian lui demanda de la rejouée...

Vu les pressions de Capitol sur Wilson pour ne pas sortir cet album déjà juger comme trop psyché et pas assez commercial... Plus Brian assez fragilisé psychiquement par toutes les drogues qu'il prennait...
La légende voudrait qu'a la fin de la 2ème interpretation de "She's leaving home" Brian se soit retourner vers son groupe pour leur dire: "On arrete tout "...