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1989-2009 : Même album de l'année ?
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1989-2009 : Même album de l'année ?
Mes petits souvenirs de jeudi dernier, Zénith, où les Pixies sont venus nous parler d'un temps que les moins de vingt ans etc etc.... parce que certains ici ont moins de vingt ans et ne connaissent peut-être pas ça
En 2009, aller voir les Pixies c’est comme aller voir des bons copains perdus de vue. On n’est pas trop à l’aise, qu’est ce qu’on va bien pouvoir se dire ? La vache qu’est ce qu’ils ont vieilli. Ils ne tiendront jamais le rythme. En plus ça fait peur, à une heure du concert nous sommes à peine 500 dans le Zénith. L’entrée est des plus urbaine, on nous sert du “Bonjour Monsieur”, on ne fouille pas les sacs et on peut meme entrer avec une cannette à condition de la jeter dans la poubelle une fois vide. Là je pense "Death to the Pixies". La dernière fois que j’avais vu les Pixies, c’était au Parc des Princes (2004) en première partie des Red Hot et j’en étais venu à la conclusion qu’ils ne sont pas fait pour jouer en stade. Set parfait mais son pourri et on les sentait ecrasés par le gigantisme de la scène peu adaptée à leur statisme.
Retour 5 ans après, autre lieu, quelques kilos (encore ?) de plus pour Franck Black ? On ne va pas bouder son plaisir. Un extrait du Chien Andalou de Bunuel puis les quatre Pixies entrent en scène. Inutile de dire qu’entretemps, le Zénith s’est rempli et déborde de monde. Pas de mise en bouche, ni bonjour ni merde, les Pixies n’ont jamais été très courtois Quatre titres, face B de Doolittle et ils enchaînent sur Debaser. Suivra l’ensemble de l’album Doolittle, dans l’ordre, expédié à l’identique comme dans son salon diront les médisants. Les Pixies n’ont jamais eu de jeu de scène très élaboré, donc ne nous plaignons pas de celui, inexistant, qu’ils livrent ce soir. Ils n’ont jamais été très “friendly” non plus, Kim se fend de deux trois mots de français alors que les autres semblent s’en foutre, voire discutent entre eux. Mais kim est notre lien aux Pixies, malgré son look de camionneur elle a gardé son sourire et boit de la bière en nous demandant si on sait quel titre ils vont jouer après et est plus applaudie que Franck. La setlist, tout le monde la connait par Coeur. Peu de groupe peuvent se vanter de pouvoir faire un concert en jouant un unique album. 15 titres, 15 tubes, biblique, surréaliste, ténébreux… Doolittle, mon album de 1989 sans commune mesure avec le reste (et qui m’a suivi pendant 20 ans – CD – K7 – MP3…) devient mon album de 2009. Sur scène, basse cinglante de Kim, guitar acérée de Santiago et surtout la voix époustoufflante de Black. Un habillage visuel naviguant de Lynch au Velvet en passant par Sev7n ou Saw, la surf music qui côtoie le rock le plus agressif et c'’est fini, Doolittle asséné, deux rappels rapide, lumière allumée pour la clarté du message… “On fait le rappel parce que c’est la norme mais l’essentiel reside dans ces 15 titres incontournables”. Alors on pourra reprocher l’attitude, les 44 euros pour 1h30 de concert etc etc… mais 1h30 avec l’album qui restera à mon sens le meilleur album des années 80 (et signera l’acte de décès de cette bien triste décennie -musicalement-) on peut difficilement vivre mieux.
Doolittle... oui celui-ci je l'emporterai sur la fameuse île déserte.
En 2009, aller voir les Pixies c’est comme aller voir des bons copains perdus de vue. On n’est pas trop à l’aise, qu’est ce qu’on va bien pouvoir se dire ? La vache qu’est ce qu’ils ont vieilli. Ils ne tiendront jamais le rythme. En plus ça fait peur, à une heure du concert nous sommes à peine 500 dans le Zénith. L’entrée est des plus urbaine, on nous sert du “Bonjour Monsieur”, on ne fouille pas les sacs et on peut meme entrer avec une cannette à condition de la jeter dans la poubelle une fois vide. Là je pense "Death to the Pixies". La dernière fois que j’avais vu les Pixies, c’était au Parc des Princes (2004) en première partie des Red Hot et j’en étais venu à la conclusion qu’ils ne sont pas fait pour jouer en stade. Set parfait mais son pourri et on les sentait ecrasés par le gigantisme de la scène peu adaptée à leur statisme.
Retour 5 ans après, autre lieu, quelques kilos (encore ?) de plus pour Franck Black ? On ne va pas bouder son plaisir. Un extrait du Chien Andalou de Bunuel puis les quatre Pixies entrent en scène. Inutile de dire qu’entretemps, le Zénith s’est rempli et déborde de monde. Pas de mise en bouche, ni bonjour ni merde, les Pixies n’ont jamais été très courtois Quatre titres, face B de Doolittle et ils enchaînent sur Debaser. Suivra l’ensemble de l’album Doolittle, dans l’ordre, expédié à l’identique comme dans son salon diront les médisants. Les Pixies n’ont jamais eu de jeu de scène très élaboré, donc ne nous plaignons pas de celui, inexistant, qu’ils livrent ce soir. Ils n’ont jamais été très “friendly” non plus, Kim se fend de deux trois mots de français alors que les autres semblent s’en foutre, voire discutent entre eux. Mais kim est notre lien aux Pixies, malgré son look de camionneur elle a gardé son sourire et boit de la bière en nous demandant si on sait quel titre ils vont jouer après et est plus applaudie que Franck. La setlist, tout le monde la connait par Coeur. Peu de groupe peuvent se vanter de pouvoir faire un concert en jouant un unique album. 15 titres, 15 tubes, biblique, surréaliste, ténébreux… Doolittle, mon album de 1989 sans commune mesure avec le reste (et qui m’a suivi pendant 20 ans – CD – K7 – MP3…) devient mon album de 2009. Sur scène, basse cinglante de Kim, guitar acérée de Santiago et surtout la voix époustoufflante de Black. Un habillage visuel naviguant de Lynch au Velvet en passant par Sev7n ou Saw, la surf music qui côtoie le rock le plus agressif et c'’est fini, Doolittle asséné, deux rappels rapide, lumière allumée pour la clarté du message… “On fait le rappel parce que c’est la norme mais l’essentiel reside dans ces 15 titres incontournables”. Alors on pourra reprocher l’attitude, les 44 euros pour 1h30 de concert etc etc… mais 1h30 avec l’album qui restera à mon sens le meilleur album des années 80 (et signera l’acte de décès de cette bien triste décennie -musicalement-) on peut difficilement vivre mieux.
Doolittle... oui celui-ci je l'emporterai sur la fameuse île déserte.
Re: 1989-2009 : Même album de l'année ?
Wingspan a écrit:Bon jamais creusé le gros Frank Black, je passe...
Ben non, passe pas c'est le moment de commencer
ArtiGussy a écrit:Suis pas loin de penser comme toi, L'Oncle !
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