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Bonjour à tous.
Je suis comme vous tous un fan de paul. Je n'ai pas eu le temps de lire les raisons qui vous font aimer macca, mais voici mon histoire le concernant.
En 1987, en fan de Prince, j'ai acheté le double cd "sign o the times" et j'ai été renversé. J'ai décidé de remonter aux sources et de découvrir ses (nombreuses) influences. Parmi elles, les beatles étaient régulièrement cités. Les Beatles? OK, fastoche, mon père a les disques, je vais écouter : tiens, un "double bleu", cela fera l'affaire. Et là, la claque : c'est énorme, complexe, moderne, familier. Putain, mon père écoute CA??? Moi qui boycottait ses disques, quelle erreur (en fait pour le reste de sa discographie, je m'étais assez peu trompé...). L'été 87 arrive, et j'achète le "double blanc" en k7. Là, ce n'est plus une claque, c'est un véritable choc musical, de ceux qui modèlent des goûts pour toujours. Le double blanc, ou, pour moi, le plus grand album de tous les temps. A l'intérieur, entre autres, le travail extraordinaire d'un gaucher (comme moi, ça crée un lien subliminal) me saute à la gueule : paul maccartney peut tout faire, et d'ailleurs, il le fait : l'enchainement why dont we do it in the road/ i will, obladi blada et helter skelter, etc, etc.
Là, je commence à plonger dans des lectures et stupeur : mac cartney serait en fait "le gentil beatles" faiseur de guimauve, mister blaireau face à son alter égo, le génial John Lennon, leader incontesté, messie pop, j'en passe.
Nous sommes en 88, et là, je pars en croisade et décide d'acheter (avec mes faibles moyens de jeune étudiant) tout ce que je peux : intégrale beatles, lp wings, macca solo. A chaque fois, la révélation : ce mec a la plus grande voix de la pop, c'est un bassiste phénoménal, un compositeur hallucinant, comment s'arréter à let it be, michelle et yesterday (que j'adore par ailleurs)?
en 89, sort flowers in the dirt co-écrit en partie avec costello (dont je suis également fan), et un début de réhabilitation critique, accompagné de personnalités "branchées" qui avouent aimer paul (spéciale dédicace à paddy macaloon et à brian wilson dans les inrocks).
Depuis, paul gagne lentement mais surement sa place au firmament, et des vérités ont été dites.
Mais le coté "ram et chaos sont ses deux merveilles" me gonfle toujours autant, comme le fait de dire que MAF, sans goldrich, est un album futile.
Bien sur tout n'est pas parfait dans son oeuvre (je ne suis ni sourd, ni aveugle), mais avec un bon tamis qui filtre les pépites pop, 50% de son travail est remarquable, 25% très intéressant, et le dernier quart "discutable".
Bref, un score qui le place sans problème au niveau de Dylan, le seul avec lequel il puisse, finalement, être comparé (même dans les 70's, Lennon avait produit moins de titres intéressants que macca, à mon sens).
Voila les quelques pensées qui me viennent pour présenter rapidement ma passion pour paul mac cartney, qui mine de rien, dure depuis 20 ans (alors que je pourrais écrire un livre!!!).
A bientôt sur les forums pour en discuter avec vous tous.
xxave

Merci beaucoup pour ta présentation (j'aime beaucoup ce genre d'histoire où les personnages découvrent la musique des Beatles et de macca ).

Bienvenue sur le forum et j'espère que tu te plairas beaucoup parmi nous.

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