OFF THE GROUND (1993)

U.S Charts: 17e
U.K Charts: 5e

Paul nous livre un album plus contestataire que d’habitude, avec des textes portant sur l’écologie, le droit des animaux, et les politicards qui s’en mettent plein les poches et se moquent pas mal du peuple…
Rappelons pour l’histoire que Paul est un des premiers artistes a avoir fait des textes sur l’écologie (wild life en 71) bien avant les Sting et autres…

Un album solide, un single efficace « Hope of Deliverance », le voilà armé pour partir en tournée mondiale.
Un très bon album, de très bonnes chansons (Elvis Costello est fidele au poste), le seul bémol serait la production qui est un peu lourde.

Points Forts : C’mon People, Get out of my way, Golden earth girl…

A Noter : Un bon succès commercial, disque d’or en France, et Hope of deliverance va devenir rapidement le single le plus diffusé de tous les temps en Allemagne.
La chanson « Big Boys Bickering » sera interdite sur MTV à cause de ses trop nombreux « Fuck… »

Ma petite préférée sur ce super album, c'est I Owe It All To You, pour sa fraicheur et sa légèreté : le mieux c'est quand il éclate de rire quand il chante "I stood inside a glass cathedral"
Dans l'album, beaucoup de bonne chanson, Hope Of Deliverance, C'mon People, Golden Earth Girl, Looking For Changes (j'adore les paroles, la version studio n'est pas super, je la préfère en live, mais j'aime quand même bcp cette chanson). J'aime aussi Off The Ground, mais là aussi, elle a plus de pêche en live

Et à signaler aussi, toutes les chansons qui figure sur les faces B des singles, ma préférée, c'est I Can't Imagine : toute simple, mais hyper belle !

Ah! Le final de C'mon people!
I just it!

Ben F a écrit:Ah! Le final de C'mon people!
I just it!

Encore une fois, George Martin est dans le coup et ça devient magique...
Il y a des gens qui ne devraient jamais vieillir tellement ils sont indispensables...

Personne n'est indispensable, mais tu as raison: c'est vraiment magique avec George Martin.

Ben F a écrit:Personne n'est indispensable, mais tu as raison: c'est vraiment magique avec George Martin.

Content de te relire Ben f
Dès que Paul a voulu faire une belle ballade et que l'ami George était dans le coup, ça a toujours donné des chefs d'oeuvres...
-Put it there
-C'mon People
-Somedays
-Beautiful Night

Et j'en oublie...

Imaginez "Loving Flame" avec George Martin aux commandes...
Moi j'en salive à l'idée... (oui je sais c'est déguelasse... )

tiens, jai une pub dans ce genre pour la promo de Flaming pie sur une cassette pourrie !ol
voila

Bon on va s'en passer, c'est gentil Paul McC

mdrr !
elle était drolement bien pourtant...

Pfff, toutes mieux les unes que les autres, chacune m'apportant une emotion différente

Par ex,
Je reve sur GOLDEN EARTH GIRL

et COM ON PEOPLE me fait gili la :

serieux, album tres riche ! j'adore
Allez avouez, vous aussi vous avez cherché quels etaient les pieds de Paul ??

oui, mais depuis que j'ai vu Paul is Live où on les voit faire la photo, ben j'aitrouvé !

Paul McC a écrit:oui, mais depuis que j'ai vu Paul is Live où on les voit faire la photo, ben j'aitrouvé !

IDEM !!!

Album plaisant mais pas mon préféré

cet album est effectivement le pied !
j'ai voté pour "peace in ze nailleboroude" dont j'adore l'ambiance et les paroles

En 1997, année de ma découverte du monde McCartneyien, lors d’une discussion musicale passionnée, je demande à Audrey, ma voisine de classe, si elle a entendu parler de cet énergumène prénommé Paul et si « par hasard elle n’aurait rien à me faire découvrir ». Le lendemain, elle m’apporte « Off The Ground ». «Tiens c’est à mon père, prends ton temps pour l’écouter ». Une semaine plus tard, je rendais l’album et j’achetais avec mes pauvres économies de lycéenne le dit-album.

Comme il a été dit précédemment, « Off The Ground » , littéralement ” Au-dessus du sol”, se veut un album engagé, démocratico-animalo-écologique. La pochette de l’album nous incite déjà à prendre notre pied et s’envoyer en l’air (au sens propre du terme, bande de coquins, qu’est-ce que vous croyez !). C’est également le dernier album à ce jour que le « Sir » veut présenter comme un album « de groupe » (Hamish Stuart, Paul & Linda McCartney, Robbie McIntosh, Paul »Wix » Wickens, Blair Cunningham) et non pas un album de Paul McCartney.

McCartney a pourtant déjà essayé dans le passé d’utiliser la même formule (ndrl : « Get your feet up off the ground » dans les paroles d’Uncle Albert/Admiral Halsey en 1971) et reformulera le même genre de pensée via « Feet in the clouds » en 2007. Un bon décorticage s’impose !

La pochette : Elle fait le bonheur des fétichistes des pieds et autres paraphiles depuis 16 ans ; il faut dire que depuis « Abbey Road », les pieds de Paul étaient attendus comme le Saint-Graal (la 3ème paire de pieds en partant pour la gauche pour ceux qui chercheraient encore). Clive Arrowsmith, qui avait déjà officié pour la pochette de « Band On the Run », repointe son Pentax. A l’intérieur, chacun a le droit a sa petite photo N&B, Linda en profitant pour bien nous rappeler, objectif en main, son métier d’antan qu’elle n’a jamais tout à fait abandonné. A cela, ajoutez un petit collage-gribouillage façon première section de maternelle au centre du livret, qui n’est pas sans rappeler le même genre d’idée que dans « Ram » ; une petite peinture pour illustrer « Biker Like An Icon » (oh salut Mother Mary, ça fait un bail !) ; un pauvre chat, l’œil en mydriase, l’autre en myosis « avec une machine dans son cerveau » nous rappelle la barbarie du genre humain ; « Long-haired Paul » vole encore une fois dans le ciel, sans diamants, mais avec son instrument fétiche ; enfin un tableau de bord bordellique constellé de fleurs, objets bibliques, clés, billets de banque, une photo de mariage et une autre faisant davantage penser aux Blues Brothers qu’à un groupe vient clore la magie de l’instant.

On redescend sur terre et on écoute le contenu à présent !

Off The Ground : Parés au décollage ? On commence avec un titre prétendument rock où s’alternent guitares électriques & acoustiques, et où la rythmique et les percus ne sont pas laissées pour compte. Cela peut paraître commercial mais le résultat est plutôt réussi. On ne va pas s’attarder sur le contenu des paroles : un condensé (ceci n’est pas un calembour) de « Aller plus haut » de Tina Arena et de « Plante un arbre » de Corbier. On se rappellera du clip formidable où notre gaucher préféré survole les chutes du Niagara et le Golden Gate, les cheveux au vent. Alors on fait comme les membres du groupe, on fait clap clap avec nos mains, on fait un « Aaah » en soufflant dans le micro, façon Claude François dans « Alexandrie Alexandra » et on passe à la suivante.

Looking For Changes : Désireux de défendre la cause animale et de dénoncer l’expérimentation dont ils sont les victimes, McCartney nous balance un petit rock de dessous les fagots avec des paroles pas trop mauvaises, le tout pourrait s’avérer efficace si ça ne sentait pas le forcing rock niveau mélodie. Un rock de plus mais un rock sans plus.

Hope Of Deliverance : Le « tube » de l’album (que j’entendais sur toutes les radios allemandes lors d’un voyage scolaire à Ingolstadt en cette belle année 1993, oui j’aime bien raconter ma vie et alors). La part belle est laissée à la guitare espagnole & acoustique, mais aussi aux percussions (et encore ce « clapage » de mains) qui sont efficaces. Un des morceaux les plus sympas de l’album, sans fioritures (tout comme le clip vidéo qui nous donne envie de chanter « Père Castor, raconte-moi une histoire »). « Espoir de délivrance » ou « délivrance d’un message d’espoir »… Certains y ont vu un message à connotation religieuse (ndlr : « La " délivrance " est une catégorie religieuse liant le salut à la libération des forces du mal). Enfin on se souviendra de la pochette du « Maxi Cd single » de l’époque ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui n’est pas sans rappeler la pochette d’un certain Maxime Le Forestier ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) : « Toute ressemblance avec des faits réels ne serait que pure coïncidence »

Mistress An Maid : Premier morceau de l’album signé McCartney/Mac Manus (ce bon vieux Elvis Costello) qui aurait pu s’appeler « 7 ans de réflexion » ou « Constat de couple ». C’est une valse qui, outre de comporter les instruments habituels et un tambourin, est servie par un petit ensemble flute-violons-hautbois-cor-trombone-trompettes-tuba et un petit ocarina. Pas mal mais pas transcendant non plus, voire même très guimauve.
I Owe It all to You : Version guimauve de “Letting Go” de l’album Venus and Mars, on y retrouve des accords similaires au niveau du refrain. C’est gentillet, mais l’excès de guimauve est indigeste. « Vous en reprendrez bien une louchée ? « « Nooooooooon »

Biker Like An Icon : J’aime cette petite intro acoustique qui est très prometteuse façon “ready? Steady ? Go ! ». C’est une course effrénée à la guitare. Si la production est bof-bof, en live, elle tue tout sur son passage ! Bravo pour l’allitération au fait. Celles (et ceux) qui veulent jouer les fans énamourés mais garder tout de même l’allitération peuvent remplacer le terme « Biker » par « Macca ».

Peace In The Neighbourhood : Premier constat d’une voix faiblissante, mais le défaut est pardonnable. Petite chanson qui rendrait bien en unplugged (mais pas dans un live façon Bercy, trop diffus).Je ne plussoie pas les espèces de remontées aiguës qui ne sont pas du plus grand effet. Pas mauvaise mais pas franchement attirante.

Golden Earth Girl : Cette fois, les premières notes de piano de l’intro rappellent carrément “Maybe I’m Amazed” (écoutez les 5 premières secondes de chaque chanson, vous m’en direz des nouvelles). Cette ballade est cependant très agréable à écouter dans sa structure, l’orchestration est belle (manque de violons tout de même) mais on n’est pas loin de l’envolée lyrique. La mélodie est agréable et s’écoute au casque pour y découvrir les subtilités. Je n’avais jamais écouté cette chanson avant ce soir, et elle fait à présent partie de mes préférées de l’album.

The Lovers That Never Were : Deuxième extrait signé McCartney/Mac Manus. On retrouve cet effet “valse” qu’il y avait dans la rythmique de “Mistress and Maid”. J’aime beaucoup même si ça sent la mélancolie à plein nez. A écouter le soir pour un effet « dark » accentué.

Get Out Of My way : Bon alors on va faire bref : C’est une blague ? Suivante !

Winedark Open Sea : J’adore, je surkiffe, ça doit être mon côté « j’aime les ballades à ambiance inquiétante ». J’aime les hurlement deséspérés sur son « I feel love for you now ». L’influence des paroles jouant surement à mort, je vois très bien un Paulo voguant vers l’horizon sur une barque au clair de lune avec sa guitare. Un morceau entre ciel et mer.

C’mon People : Un des plus beaux morceaux de l’album, dû en partie aux arrangement du grand George Martin et une orchestration lumineuse. Ce que j’aime le plus : le « charging in » quasi parfait à la fin et ces sifflements entre mystère et inquiétude qui disparaissent petit à petit (je n’avais rien trouvé de plus inquiétant depuis l’air sifflé par l’assassin dans le film « M le Maudit »). On ne se lève plus pour Danette mais plutôt pour « C’mon People ».

Cosmically Conscious : Ce titre « faussement » caché qui apparaît en pleine lumière est tout simplement céleste. Mais pourquoi, nom de dieu, avoir mis une foutue version courte sur l’album ? Ça valait son pesant de cacahuètes ! Moi qui n’aie jamais pu me procurer les B-sides et donc ne jamais écouter la version longue de ce morceau, je reste à ce jour desespérée et je m’en vais écouter la version horrible du morceau en live via youtube pour me consoler. « Joy-joy »

Verdict : 14/20. A redécouvrir.

Et du coup j'ai voté pour "C'mon people" mais ma préférée est ma découverte de ce soir : "Golden Earth Girl"

Et ben ?Moi j'aime bien Get Out Of My Way
Bon, avec des Gibsons et Rusty, ça aurait plus de gueule !

Vi leo, cette chanson claque quand même pas mal, et les paroles sonnent (m'en fous du message, ça sonne).

un condensé (ceci n’est pas un calembour) de « Aller plus haut » de Tina Arena et de « Plante un arbre » de Corbier. On se rappellera du clip formidable où notre gaucher préféré survole les chutes du Niagara et le Golden Gate, les cheveux au vent. Alors on fait comme les membres du groupe, on fait clap clap avec nos mains, on fait un « Aaah » en soufflant dans le micro, façon Claude François dans « Alexandrie Alexandra » et on passe à la suivante.

quand j'ai repris contact avec Macca(....attention revoilà Higgins dans Magnum...), au départ j'avais acheté la K7 des best off, classiques, puis j'ai acheté ce CD qui venait de sortir; au début comme d'hab quand on reprend contact c'était moyen, surtout ces histoires de rabbit de labo, bien que ça me touche, c'était morbide. Ensuite j'ai réécouté, je le passais régulièrement, et ça fait partie de mes album préférés.
J'ai voté pour hope of déliverance car quand je le mets et que mes filles de 5 et 7 ans l'entendent, elle chantent le refrain à tue-tête...c'est bien le seul disque où je les entends chanter autant d'ailleurs.

C'est ça la magie de sa musique : elle réunit toutes les générations confondues

gedeon a écrit:quand j'ai repris contact avec Macca(....attention revoilà Higgins dans Magnum...)

J'ai envie de te demander, comment perd t'on contact avec Macca

alors mystère...j'étais très Beatles, et pfft...fin de collège, années lycées je me suis laissée entrainée vers d'autres groupes type téléphone, pink floyd(j'écoutais sans arret the dark side of the moon dans le train, ça va super bien avec le rythme du train...),Sade, eurythmics, supertramp, orchestral manoeuvre, Phil collins...un peu de ACDC pendant les révisions...sans oublier Balavoine, le grand JJ Goldman, Cabrel(toujours),... faut dire qu'en 84-88 il y avait un paquet de types et nanas géniaux, ça swingait...époque ou j'adorais danser ou méditer...époque trouble(c'était aussi le début de la fm!!!)...bref, les wings connais pas vraiment et je faisais partie de ceux qui riaient un peu en les voyant(désolée mais vraiment sauf certains grand titres, je n'accrochait pas au côté "gentillet" mais encore il faudrait que je porte une oreille plus attentive. Le second cd de wingspan vraiment j'ai eu du mal en l'écoutant... Epoque ou Mc Cartney ne m'impressionnait pas...j'en sais rien. Et j'y suis retournée quand j'ai eu mon premier enfant, les Beatles, nostalgie, puis j'ai voulu voir ou en était Macca...et j'ai acheté le best of... et là c'était parti. En plus la vie du monsieur me plait bien. Je me sens souvent en accord avec lui. Et sa musique donne du peps alors que d'autres rend plutôt ramollo et mélancolique.
En voilà pleins de choses à raconter!!! souvent ça dépend aussi de son vécu.