FLAMING PIE (1997)

et ben justement quand Macca donne le tristounet c'est souvent très bon

Un album que j'ai découvert ce week end et à part calico que je connaissais pour l'avoir entendue à la radio à l'époque, celle qui ressort pour moi à la première écoute est : really love you

j etait en pleine d epression quand cette album est sortie ( troix t entative de suicide ) pourtant j ecoute souvent cette album je me dit que j etait bete cette album me remet en question bizarment j adore cette album

j'suis pas d'accord avec toi Wingspan...le titre " really love you " est peut etre " simple " mais j'aime bien cette chanson elle a le " feeling " et parait spontané..

johnpaul a écrit:j'suis pas d'accord avec toi Wingspan...le titre " really love you " est peut etre " simple " mais j'aime bien cette chanson elle a le " feeling " et parait spontané..

Ok mais es tu d'accord avec moi pour dire que "If you wanna" est une sombre merde?

ouais là j'suis ok....merde peut etre pas mais cela s'en rapproche !!!

Bordel, "Great Day" oublié dans le listing des votes , c'est impardonnable !!! ( :p)

Et "If you wanna" n'est pas une "sombre merde", elle est moins réussie que d'autres mais de là à la qualifier de "sombre merde"... Je préfère "If you wanna" à toute la discographie de Vincent Delerm

Pour la peine je me réécoute l'album ce soir tiens

je viens juste d'empreinter le disque à la médiathèque(et oui...)...car je ne fais que découvrir ces disques... et j'adore la 2 et la 3. Surtout la 2 (world tonight) à cause du rythme derrière qui a un petit côté balancement d'ACDC...(vous savez bien que j'ai des comparaisons de m... mais c'est ce que je ressens).
Les autres airs ne me dérangent pas le moins du monde et plusieurs étaient des airs déjà connus. Voilà, rien à dire, j'apprécie beaucoup ce cd(et plus ça va plus je les aime tous).

Parler de Flaming Pie est particulier pour moi car c'est précisement lorsque l'album est sorti que je découvrais Paul McCartney pour ne plus jamais lâcher les diverses sorties discographiques le concernant de près ou de loin. Un retour aux sources en quelques sortes, autant pour moi que pour celui qui venait de se faire "Sir-er" les pompes par cette bonne vieille Elizabeth II qui l'avait anobli. C'est donc avec une émotion certaine que je vais parler de ce magnifique album que je classe comme intemporel et indispensable.

La pochette :
La couverture peut sembler originale pour certains, et carrément inquiétante pour d'autres. On y voit une photo du Mac comme tracé au fusain, les yeux fermés, dans des couleurs bleutées-jaunies semblant sortir tout droit d'un vieil album de photos, avec le dessin d'une petite tarte flambée rouge de la main du maître.Si les uns y voient un Paul vieillissant voire même mourant, d'autres y voient un homme qui assume parfaitement son âge et le temps qui passe.Avant même d'écouter les "ingrédients" (comme il est indiqué au dos du livret intérieur) de cette tarte flambée, on peut aisément deviner la teinte de cet album par divers indices : le papier du livret n'est pas en papier glacé ce qui en fait un matériau plus "brut", une teinte jaunie comme je le disais plus haut, des photos qui semblent évoquer le temps passé vers lequel on se retourne avec nostalgie mais sans tristesse. Les photos, toutes prises par Linda, sont très évocatrices aussi : première photo intérieure d'un Paul emmitouflé assis sur le sable enterrant une plante (on se croirait à fond dans la chanson "Fluid" de l'album "Rushes", pour un peu on entendrait le bruit des vagues), d'autres photos d'un Paul détendu ou faisant le pitre sur la plage, Paul et ses amis (Steve Miller, Ringo Starr et Jeff Lynne), son fils James, sa douce Linda (dernière photo du livret comme un signe prémonitoire). Et la tarte flambée qui vole de page en page comme un petit ange qui apporte une présence bienveillante. Et des feuilles, et des fleurs. C'est authentique,familial, amical, ça sonne juste. Pour un peu, on allumerait un bon feu de cheminée et on discuterait autour d'un bon verre de Chateau Margaux 2003 (quoique je préfère le sauternes ou le jurançon), ce qui tombe plutôt bien puisqu'il s'agit du thème de la première chanson dont je parle immédiatement.

The Song We Were Singing : Comme le dit notre ami, "Je me suis souvenu des années 60, lorsque tard le soir on se détendait en fumant la pipe et en buvant du vin, à papoter, parler de la solution cosmique. Voilà c'est ce qu'on faisait...des phrases qui commençaient par "Et si .." Waaah c'est précisemment à ce moment de ta vie que tu as l'opportunité pour faire tout ça". Macca est un homme comme les autres qui aime la vie, sait l'apprécier à sa juste valeur de manière simple (boire un coup, faire un feu de bois, discuter avec ses potes de tout et n'importe quoi, observer la nature) et c'est toute cette idée qui est véhiculée dans cette chanson où les guitares accoustiques, électriques, basses , accompagné d'un harmonium et d'un clavier vivaces vous transportent en dehors des frontières du temps.

The World Tonight : Pour ce morceau aux accents folk and rock, Jeff Lyne et Paulo nous font vibrer aux sons des mêmes instruments que la précédente chanson mais en les utilisant différement. La guitare électrique se fait plus incisive et la voix plus mordante. " Les paroles étaient juste des pensées en vrac. Comme "Je remonte si loin que je me retrouve devant moi-même" , je ne sais pas d'où c'est venu mais si je l'avais écrite avec John, il aurait dit "OK on laisse cette phrase, on ne sait pas ce que ça veut dire mais en même temps ça signifie quelque chose".. En tout cas, nos deux compères, Lynne et McCartney, ont l'air de vraiment s'éclater sur ce morceau, la sauce prend. Une des meilleures chansons de l'album.

If You Wanna : La chanson polémique de l'album tant elle déplait lol.Que dit Paul à son propos ? "Je voulais écrire quelque chose qui réflèterait l'Amérique, comme lorsque par exemple vous conduisez dans le désert sur une grande route avec l'horizon dégagé.. "Je t'emmène en voyage dans ma Cadillac..Je t'emmène sur la Cote en vacances ..." Lorsqu'ils parlent de la côte, ce n'est pas à celle de Blackpool qu'ils font référence". Ah ouais.. donc c'est un peu le même thème que "Back seat of my car" en fait ? Plus sincèrement,ce morceau, même s'il ne fait pas partie des meilleurs de l'album, s'inscrirait bien dans une jam collective, "comme ça, pour jouer avec les copains et s'échauffer les mains". Alors même si on ne s'embarque pas pour le voyage en Cadillac, rien ne nous empêche d'agiter un mouchoir blanc en criant " Have a good trip !"

Somedays : Très belle chanson d'amour et de respect pour Linda, tout en douceur, portée par une guitare espagnole et une superbe orchestration doucereuse de George Martin himself (violons, violoncelles, violes, flute alto, flutes, harpe, cor anglais, hautbois percussion) (n.b : à quand la même chose sur scène, Paul?).Si la voix semble quelque peu avoir perdu de sa force, cela n'enlève rien à l'émotion qu'elle suscite. "Je conduisais Linda à une séance photo pour ses obligations concernant ses cours de cuisine. Comme je savais qu'elle en avait en gros pour 2 heures, j'ai tué le temps en écrivant une chanson, et quand elle avait terminé et qu'elle me disait " tu t'es ennuyé ? qu'as tu fait en attendant ?" je lui répondais " oh j'ai écrit cette chanson, tu veux l'écouter?". Eh oui, n'est pas Paulo qui veut. Chapeau melon, mec !

Young Boy: Premier single issu de cet album si mes souvenirs sont bons,un petit morceau accoustico-rock qui s'écoute bien, et où le duo "McCartney-Miller"(qui se retrouve à re-travailler ensemble près de 25 ans après "My Dark Hour") nous font un home-made stuff.C'était une autre chanson écrite en un temps record. je l'ai écrite le temps que Linda concocte un menu pour un article dans le "New York Times". C'était génial de reprendre une amitié datant des années 60 avec Steve Miller; le fait de travailler à nouveau avec Steve, c'était comme reprendre les vieilles habitudes". Encore un truc écrit sur le pouce, incroyable.. Comme McCartney le disait, au départ ce qui devait s'appelait "Poor boy" est devenu "Young Boy" lorsque constatant le talent de guitariste de son fils de 19 ans, il a commencé à se poser des questions sur ce que c'était qu'être un jeune homme et tout ce que ça engendrait (trouver l'amour, acquérir de la maturité, construire sa vie..). Encore un petit morceau sans prétention ou la joie de bosser entre potes.

Calico Skies : J'étais au départ persuadée que Paul avait écrit cette chanson pour sa mère Mary (à cause de la phrase "Gave me life under calico skies").Dans cette chanson, McCartney agite l'étendard de l'amour. Prenez une guitare accoustique, des percussions, tapez sur votre genou et avec la plus belle des simplicité, vous obtiendrez une des meilleures chansons de l'album. Ceux qui ont eu la chance de la voir interprétée en live diront qu'elle prend encore plus de dimension et de sens.A propos de cette chanson, il dira "L'ouragan Bob (ndrl : en 1991 cet ouragan a balayé le nord-est des USA ) avait pris le pouvoir, donc on s'éclairait à la bougie, on cuisinait au feu de bois. C'était très primitif mais on appréciait cette simplicité imposée. Je ne pouvais pas mettre de disques donc j'ai élaboré quelques petits morceaux accoustiques, et "Calico skies" en faisait partie : c'est un petit souvenir primitif dû à une coupure de courant".

Flaming Pie : L'histoire de cette chanson est bien connue de tout bon admirateur qui se respecte : Lennon, ayant eu une vision d'un homme sur une tarte flambée, qui est venu s'adresser aux Beatles en leur disant "désormais vous serez les Beatles avec un A". Des petits riffs funky, l'énergie de la batterie et du piano et les soubresauts de la guitare électrique sont les ingrédients nécessaires pour déguster cette tarte flambée que vous apprécierez à sa juste valeur. A consommer sans modération.

Heaven On A Sunday : Chanson d'amour dans les paroles et chanson familiale dans la mélodie : Linda aux choeurs, James et son solo de guitare électrique, et papa Paul qui assure la majorité des instruments et les voix. N'en déplaise que le fils s'en sort plutôt bien sans en faire des tonnes, ce qui n'est d'ailleurs pas l'esprit du morceau. Tout en douceur et en finesse, c'est une invitation au calme, au rêve, à la poésie. J'étais en train de naviguer sur mon petit bateau, juste moi, la voile, le vent. Paisible,comme le ciel un dimanche. Cette phrase d'introduction a été le fil linéaire de cette chanson. Je pensais que c'était une bonne chose de jouer avec James, mon fils, donc nous avons échangé des expressions. Très agréable à faire". Et nous on en redemande, alors embarquez-vous sur le même bateau et savourez ce moment où le temps s'arrête, où l'on s'allonge dans l'herbe à ne penser à rien, à seulement écouter les bruits ambiants et prendre conscience que la vie est tout simplement formidable.

Used To Be Bad : encore un boeuf du duo "McCartney-Miller" qui décidemment apprécient bien les retrouvailles. On y trouve cette fois un côté bluesy-rock, transcendé par la basse, la batterie et une super guitare électrique Millerienne. Morceau à apprécier davantage pour ses riffs de guitare que pour la construction mélodique elle-même.

Souvenir : aaah cette chanson, cette chanson qui est ma n°1 sur cet album (car elle a apaisé bien des tourments d'adolescente, oui oui..lol). Tout souvenir personnel de côté, les guitares ont la part belle dans ce morceaux aux allures de valse, qui intègre aussi clavecin, piano, claviers, trompette, saxo, saxo baryton. La batterie mène la danse et le côté paternel-rassurant des paroles transcende cette belle production."J'avais en tête un tube rythm'n blues de Wilson Pickett en faisant ce morceau. Je pouvais imaginer qu'un mec qui faisait de la soul music pouvait s'attaquer à ce genre de morceau. C'est l'une de mes chansons préférées et je la regarde avec optimisme en m'imaginant qu'un chanteur de rythm'n blues aurait pu la faire". Tope la, Paulo !

Little Willow : Chanson hommage à Maureen Cox-Starkey, ex-femme de Ringo, décédée d'une leucémie en 1994. Sans donner dans l'exacerbation de la peine, ce morceau a le mérite de traduire avec sincérité la compassion et le respect, tant par des paroles métaphoriques que par une orchestration doucereuse mêlée de clavecin, guitares , harmonium, mellotron.

Really Love You : Vous avez demandé une jam session ? Ne quittez pas! Troisième et dernière jam réunissant McCartney à la basse, guitare électrique et piano, Lynne à la guitare électrique et notre ami "peace and love" Ringo Starr à la batterie. Tout semble basé sur l'improvisation (surtout au niveau des paroles, comme l'a dit Macca lui-même, en disant que c'était une porte ouverte à n'importe quoi à condition de vider son esprit sans trop réfléchir à ce qu'on pouvait dire : c'est vrai que "like a bear needs a break", ça va chercher loin dans l'imagination.)

Beautiful Night : Chanson laissée inachevée depuis 1986, Macca la reprend en mains en 1997."J'ai exhumé cette vieille chanson lorsque Ringo est venu, quelques paroles ont été modifiées et c'était vraiment comme autrefois. Je me suis rendu compte que nous n'avions pas fait ça depuis trooop longtemps, mais c'était très réconfortant. Et c'est resté". Ils ont bien fait de se retrouver ces deux-là, la dernière fois qu'on avait entendu parler Ringo en fin de morceau c'était sur "Helter Skelter", au moins sur celle-là il n'est pas prêt d'avoir d'ampoules aux doigts. Une orchestration bien soignée (trompettes, trombones, cors, violons, violes, violoncelles, flute, hautbois), un orgue, des percus et pour finir, une petite jam guitaresque sur la fin et la conclusion selon Ringo : "Lawdy, lawdy mama, give me that beautiful night, away, on your way, thank you"

Great Day : Notre couple d'amoureux nous prouve qu'après 28 ans de mariage rien n'a changé, c'est tout simplement mignon comme tout, et avec seulement une guitare accoustique, des frappements de main (merci les bleus sur les jambes après ça )et une percussion légère. Ca conclue bien l'album, c'est frais, c'est pétillant, écrit dans le même esprit que "Calico Skies". Comme quoi les chansons les plus courtes sont les meilleures. C'est la dernière fois qu'on entend Linda de manière effective de son vivant, et fort heureusement, les paroles sont très positives et le souvenir de cette sacrée bonne femme l'est tout autant.

Ne vous contentez jamais d'une seule écoute pour cet album, messieurs-dames, 12 ans plus tard j'en suis encore émerveillée

j'aime quand tu nous parles des albums

Merci Dorelice, d'avoir écrit ici tout ce que je pense de cet album (en te lisant, je criais, "MAIS OUI C'EST TOUT A FAIT CE QUE J'EN PENSE!" Ou encore "Ouais, Ouais OUAIS!" )mes parents m'ont prise pour une folle.

Paul-Giving-me-Wings a écrit:mes parents m'ont prise pour une folle.

ah les parents...ça me rappelle moi aussi que j'ai eu droit à des critiques bien senties du style "Mais t'en as pas marre de McCartney ?Il a une gueule de petit c** non? ". Enfin c'était surtout ma mère, vu que mon père est responsable en partie de mon admiration pour les Fab Four en m'ayant offert une photobiographie et pour avoir repassé en boucle les albums rouge et bleu.

ou alors, "quand il mourra, tu feras quoi ?"

Paul McC a écrit:ou alors, "quand il mourra, tu feras quoi ?"

Ah oui ça aussi, ou des potes qui te disent "ah mais il est pas mort? ah tu vas dans la fosse en concert ? remarque pour McCartney qui a déjà lui-même un pied dedans"

J'les merde tous

Oui t'inquiète, enfin mon père et moi partageons la même folie "McCartneyenne". Mais bon, mes amis: Paul McCartney? Un Beatle? Ils sont pas tous morts? Vive la culture -_-.

Dorelice a écrit:J'aurai voulu être Emma Peel

Sur mon site, j'explique pourquoi EMMA PEEL est la Femme de ma Vie

la quelle, Diana Riggs ?

OUi, PAul MC... IL Y EN A PAS D'AUTRES / DIANA RIGGS LA SUBLIME

ok, alors j'agree !

et t'en as pas trouvé une qui lui ressemble??? un ptit coup de maquillage, coiffure facile, et le tour est joué! ah oui, les bottes...
Non, c'est certain que c'est dure d'avoir son charme. Je suis étonnée de voir combien sa fille Rachael Stirling lui ressemble.

et des John Steed?, pas vu un seul par ici...je vous dis, le charme anglais...

Ah ah, Emma Peel/ Diana Rigg, c'est vraiment l'incarnation féminine non-vulgaire intemporelle suprême !

ArtiGussy a écrit:OUi, PAul MC... IL Y EN A PAS D'AUTRES / DIANA RIGGS LA SUBLIME

Et Purdey, c'est du boudin?
Moi j'étais amoureux de Purdey quand j'étais petit, et meme grand, dans "Absolutly Fabulous"

Bref pour revenir à Flaming Pie, finalement je n'ai qu'un regret, que George MArtin n'est pas produit l'ensemble, car il y a celles produites par Sir George et le reste...
12 ans après je me dis que "Flaming Pie" est loin d'etre un chef d'oeuvre dans le sens où, il mélange un peu trop "coups de génie" et "très dispensable" par moment...

L'ascenseur émotionnel, il n'y a pas pire.

Au moins sur Chaos, il n'y a qu'une croute, la chanson préférée de Arti'

Le fabuleux "Too Much Rain "

Purdey ?? le sosie de Mireille Mathieu en blond ?

Ok sur Emma Peel, mais Purdey elle était aussi très bien dans son genre, beaucoup de charme et sexy en plus !
Arti il est ou ton article sur Emma Peel ?